Dernier article sur la réalisation de mon Dom Test Type façon Desert Op. J’aurais pu m’arrêter à l’étape précédente si j’avais voulu un modèle propre, mais j’avais dans l’idée de le patiner un peu pour lui apporter une touche de vécu. A vrai dire j’ai pas mal hésité sur le traitement à lui apporter et au final j’ai opté pour un effet éraillé / usé mais avec un style quelque peu « figurine ». Ce n’est clairement pas un rendu réaliste, mais j’avais envie d’essayer quelque chose alliant couleurs à l’aérographe et effets au pinceau dans un style contrasté.
Mise en lumière des arrêtes et panneaux
Je suis d’abord parti sur une mise en lumière des arrêtes de l’ensemble du kit. Pour cela j’ai utilisé des couleurs acrylique Vallejo Model Color / Prince August appliquées façon drybrush avec un pinceau plat Raphael 8534 de taille 2 pour le long de l’ensemble des arêtes. J’ai également fait ressortir les petits détails du kits ainsi que les panneaux, en contraste avec les panel lines noires, cette fois avec un pinceau fin Raphael 8404 de taille 0.
J’ai utilisé des peintures plus claires que la couleur de base : jaune sable avec une pointe de blanc sur les parties sables , sable pour les taches marron, blanc sur les parties grises, ainsi que sur le noir pour jouer du contraste.
Concrètement, sur une palette humide (une feuille de papier sulfurisée sur des essuie-tout humides, ça permet de garder la peinture fraîche très longtemps), j'ai fait les mélanges avec mon blanc, gris et sable pour avoir un dégradé de couleur dans lequel je suis venu "piocher" pour faire mes lignes de lumières. L'intérêt de partir sur une base de dégradé c'est que sur les grandes pièces je vais pouvoir faire légèrement varier la teinte. En effet la lumière est plus forte sur le haut des pièces.
Petite astuce, je vous conseille d’utiliser cette technique sur une surface brillante, tout simplement parce que vous pourrez alors nettoyer vos erreurs avec un coton tige humide avant que la peinture de soit sèche (quelques minutes pour la Vallejo). Évidemment ça ne marche qu’avec les acryliques à l’eau, sur une surface bien vernie pour protéger la peintre de base et en brillant pour facilité le retrait de la peinture (le mat accroche).
J’ai utilisé des peintures plus claires que la couleur de base : jaune sable avec une pointe de blanc sur les parties sables , sable pour les taches marron, blanc sur les parties grises, ainsi que sur le noir pour jouer du contraste.
Concrètement, sur une palette humide (une feuille de papier sulfurisée sur des essuie-tout humides, ça permet de garder la peinture fraîche très longtemps), j'ai fait les mélanges avec mon blanc, gris et sable pour avoir un dégradé de couleur dans lequel je suis venu "piocher" pour faire mes lignes de lumières. L'intérêt de partir sur une base de dégradé c'est que sur les grandes pièces je vais pouvoir faire légèrement varier la teinte. En effet la lumière est plus forte sur le haut des pièces.
Petite astuce, je vous conseille d’utiliser cette technique sur une surface brillante, tout simplement parce que vous pourrez alors nettoyer vos erreurs avec un coton tige humide avant que la peinture de soit sèche (quelques minutes pour la Vallejo). Évidemment ça ne marche qu’avec les acryliques à l’eau, sur une surface bien vernie pour protéger la peintre de base et en brillant pour facilité le retrait de la peinture (le mat accroche).
Tant qu’à m’amuser avec les pinceaux, j’ai aussi travaillé les tuyaux en trompe l’oeil avec 3 tons de gris. J’ai peint également l‘éclat du monoye pour le rendre « vivant », je trouvais ça plus intéressant qu’un classique Clear Red. Toujours avec les peintures Vallejo Model Color.
Les éraillures
Étape suivante, je me suis attelé aux éraillures. Il y a de nombreuses techniques pour les réaliser : chipping à la laque ou produit dédié, technique du sel, éponge, micro-peinture... J’ai choisi cette dernière qui permet de totalement contrôler son travail. Je ne sais pas si j’ai bien fait car j’y ai passé un temps fou à m’en dégoûter du kit (10 ou 15 heures ?).
Pour un rendu réussi, il faut simuler l’épaisseur de la peinture en jouant avec la lumière. Je m’explique. Pinceau fin obligatoire bien évidemment, la technique de base est simple, je commence par peindre une tache correspondant à la peinture inférieure qui est censée réapparaître du fait de l’usure (exemple : métal, rouille…). Pour ça j’ai utilisé la peinture acrylique Chipping de Ammo by Mig, qui a un petit rendu marron/rouille très sympa pour ce genre d’effet. Puis je dessine le contour avec une couleur plus claire que la couleur supérieure (ou du Chipping éclairci au blanc, ça marche bien aussi). Bon en général les maquettistes préfèrent peindre d’abord la couleur claire puis venir ajouter à l’intérieur la touche de peinture inférieure, mais chacun fait comme il veut.
Pour un rendu réussi, il faut simuler l’épaisseur de la peinture en jouant avec la lumière. Je m’explique. Pinceau fin obligatoire bien évidemment, la technique de base est simple, je commence par peindre une tache correspondant à la peinture inférieure qui est censée réapparaître du fait de l’usure (exemple : métal, rouille…). Pour ça j’ai utilisé la peinture acrylique Chipping de Ammo by Mig, qui a un petit rendu marron/rouille très sympa pour ce genre d’effet. Puis je dessine le contour avec une couleur plus claire que la couleur supérieure (ou du Chipping éclairci au blanc, ça marche bien aussi). Bon en général les maquettistes préfèrent peindre d’abord la couleur claire puis venir ajouter à l’intérieur la touche de peinture inférieure, mais chacun fait comme il veut.
Ça c’est pour les grosses éraillures où la peinture s’est vraiment barrée, mais on peut aussi ajouter de simples rayures avec la couleur claire pour les zones ayant frotté mais pas au moins de retirer de la peinture. Je ne vous cache pas qu’il faut chopper le coup de main pour ne pas avoir un trait énorme. Il faut vraiment jouer avec la pointe du pinceau. L’entraînement est la clé !
Encore une fois, l’idéal est de pratiquer sur une surface brillante pour pouvoir éventuellement corriger les erreurs comme expliqué précédemment, surtout qu’on a vite fait de déraper, en faire trop, etc. C’est là que j’ai découvert une propriété très TRES intéressante des acryliques MIG. Du coup je vous file le tuyau, c’est gratuit, ça fait plaisir !
Comme dit précédemment, on peut nettoyer les acryliques à l’eau type Vallejo mais aussi Prince August, Citadel… avec un coton tige imbibée d’eau quelques minutes après leur application. Car une fois sec, ça devient beaucoup plus difficile, nécessitant de frotter assez fort et du coup de risquer d’abîmer la peinture inférieure.
Mais pas avec les MIG ! Ces peintures sont plus fragiles, du coup vous pouvez nettoyer les éraillures réalisées aux acryliques Ammo by MIG plusieurs heures après leur application (toujours sur vernis brillant, c’est important, car je le redis, le mat ça accroche la peinture). Et ça c’est rudement pratique.
Une fois le travail terminé, on va bien-sûr venir vernir tout ça pour assurer la solidité de la peinture.
J’ai hésité à poursuivre le travail avec des jus ou de l’ensablement, par exemple, mais franchement après 3 mois passé sur ce kit et de trop nombreuses heures sur la patine, j’en avais raz le bol, je me suis arrêté après un vernis satiné. Je suis peut-être allé un peu loin dans les éraillures, mais c’était un choix artistique. Je ne sais pas si c’était le bon et je ne sais pas non plus si j’aime ce kit, mais on en reparlera dans l’article « Finished works » avec la galerie finale. A plus !
Comme dit précédemment, on peut nettoyer les acryliques à l’eau type Vallejo mais aussi Prince August, Citadel… avec un coton tige imbibée d’eau quelques minutes après leur application. Car une fois sec, ça devient beaucoup plus difficile, nécessitant de frotter assez fort et du coup de risquer d’abîmer la peinture inférieure.
Mais pas avec les MIG ! Ces peintures sont plus fragiles, du coup vous pouvez nettoyer les éraillures réalisées aux acryliques Ammo by MIG plusieurs heures après leur application (toujours sur vernis brillant, c’est important, car je le redis, le mat ça accroche la peinture). Et ça c’est rudement pratique.
Une fois le travail terminé, on va bien-sûr venir vernir tout ça pour assurer la solidité de la peinture.
J’ai hésité à poursuivre le travail avec des jus ou de l’ensablement, par exemple, mais franchement après 3 mois passé sur ce kit et de trop nombreuses heures sur la patine, j’en avais raz le bol, je me suis arrêté après un vernis satiné. Je suis peut-être allé un peu loin dans les éraillures, mais c’était un choix artistique. Je ne sais pas si c’était le bon et je ne sais pas non plus si j’aime ce kit, mais on en reparlera dans l’article « Finished works » avec la galerie finale. A plus !