J’inaugure avec ce papier une nouvelle série d’articles qui sera consacrée aux outils utilisés en maquettisme. Si vous êtes déjà rentré dans une boutique de modélisme ou fait du lèche-écran sur les sites spécialisés, vous avez pu constater qu’il existe énormément d’outils pour de très diverses utilisations. Mon but va donc être ici d’éclaircir un peu tout ça, d’abord pour les débutants mais pas qu’eux, en vous présentant mon matériel.
Sans être exhaustif vous verrez que mon set-up est déjà assez varié. Et sans vouloir faire un étalage de mes possessions, ces articles auront avant tout pour objectif de vous indiquer les outils qui sont véritablement indispensables, ceux qui sont d’usage plus particulier et enfin ceux qui sont parfaitement dispensables (oui des fois j’achète des trucs nuls...). Nous allons donc commencer par la base de la base : les outils de découpe. Let’s go !
Sans être exhaustif vous verrez que mon set-up est déjà assez varié. Et sans vouloir faire un étalage de mes possessions, ces articles auront avant tout pour objectif de vous indiquer les outils qui sont véritablement indispensables, ceux qui sont d’usage plus particulier et enfin ceux qui sont parfaitement dispensables (oui des fois j’achète des trucs nuls...). Nous allons donc commencer par la base de la base : les outils de découpe. Let’s go !
I. Les cutters
Outil a priori basique et anodin, il existe une grande variété de cutters, ou couteaux, pour notre hobby.
Les portes-lames ou couteaux de modélisme
Le cutter est un des outils indispensables en maquettisme. Mais plutôt que le classique cutter à lame rétractable, on utilise majoritairement un porte-lame qui se présente sous la forme d’un stylo et permet un travail de précision. On en trouve essentiellement de deux types : le porte lame "classique" type Xacto et le Design Knife de Tamiya.
L’Xacto, ou ses équivalents (Xacto est une marque), est le porte-lame que l’on trouve le plus couramment en France, disponible dans n’importe quel rayon de loisir créatif pour quelques euros. Le Design Knife est plus spécifique à la maquette et se caractérise par une lame plus petite. Même si j’ai une préférence pour ce dernier, leur utilisation est la même.
La petite lame du Design Knife permet une meilleure maîtrise sur les opérations délicates, mais la grande lame effilée de l’Xacto permet parfois d’aller dans des recoins inaccessibles au Design Knife et de couper de plus grandes pièces. Mais cela n’a guère d’importance, prenez l’un ou l’autre, ou les deux. Ce sont des outils multi-usages indispensables pour découper le plastique, les masques, ou tout ce que vous voulez.
L’Xacto, ou ses équivalents (Xacto est une marque), est le porte-lame que l’on trouve le plus couramment en France, disponible dans n’importe quel rayon de loisir créatif pour quelques euros. Le Design Knife est plus spécifique à la maquette et se caractérise par une lame plus petite. Même si j’ai une préférence pour ce dernier, leur utilisation est la même.
La petite lame du Design Knife permet une meilleure maîtrise sur les opérations délicates, mais la grande lame effilée de l’Xacto permet parfois d’aller dans des recoins inaccessibles au Design Knife et de couper de plus grandes pièces. Mais cela n’a guère d’importance, prenez l’un ou l’autre, ou les deux. Ce sont des outils multi-usages indispensables pour découper le plastique, les masques, ou tout ce que vous voulez.
Le cutter de précision à lame rotative 360°
Le cutter à lame rotative se caractérise par sa lame, très petite, qui pivote sur elle-même à 360°. Cet outil permet de découper plus facilement des courbes qu’une lame traditionnelle. Il s’adresse avant tout à la découpe de papier ou masque autocollant, sa lame rikiki ne permettant pas de couper convenablement du plastique. Si vous avez besoin de découper des masques courbés, il peut être intéressant.
Le cutter compas
Le cutter compas est, comme son nom l’indique, un compas monté d’une lame. Il vous permettra de découper des cercles allant de 1cm à 15 cm de diamètre. Encore une fois c’est un outil surtout destiné à la découpe du papier ou à la limite les feuilles de carte plastique les plus fines (0,25mm). Il est parfait pour réaliser des masques circulaires. Son usage est très restreint, mais pour le taf pour lequel il est prévu, c’est un must have. Un exemple : découper des masques ou pochoirs pour le cercle rouge du drapeau japonais.
Le cutter pour plexyglass
Encore un outil à l’usage très spécifique. Ce cutter se présente un peu sous la forme d’un scribber, c’est-à-dire un crochet, et permet la découpe de plaques de plexiglass ou styroglass. On va creuser le plexy jusqu’à la moitié de son épaisseur, puis le briser un coup sec sur le rebord d’un plan de travail. Évidemment utile seulement si vous utilisez du plexyglass ou équivalent, ce qui est mon cas puisque de temps en temps je fabrique des socles en styroglass. Avec cette méthode, la coupe est rarement parfaite ceci-dit et il conviendra de la poncer pour avoir un rendu bien propre.
II. Les pinces coupantes
La pince coupante est évidemment l’outil à acheter en tout premier lieu quand on fait de la maquette ! Il en existe de différentes sortes, pour des usages différents, nous allons en faire rapidement le tour.
La pince coupante pour plastique
La pince coupante pour plastique est évidement l’outil indispensable au maquettiste. La tête doit être fine pour pouvoir naviguer aisément entre les grappes. De manière générale seules les pinces avec des lames droites feront l’affaire pour une coupe propre. N’achetez jamais de pinces aux lames biseautées ! En général ces pinces coupent le plastique jusqu’à 3mm d’épaisseur, et surtout rien d’autre sous peine d’abîmer la lame !
Ma pince principale est la classique Sharp Pointed Side Cutter de Tamiya. Cette pince est relativement onéreuse mais est robuste et offre une coupe de qualité. Mais dans la mesure où, même avec une très bonne pince, vous devrez de toute façon poncer après la coupe, n’importe quelle pince avec une tête fine fera l’affaire. C’est le cas de la pince Tsunoda ici présente, j’ai également pu utiliser la Baby Nipper de Mineshima qui pour 5€ fait parfaitement le taff quand on débute.
Dans mon set de pince j’ai également une pince un peu plus « costaud », la Redman3 qui permet la découpe de plastique au-delà de 3mm ainsi que de fines tiges de métal. Pas indispensable, mais ça peut être utile pour du gros oeuvre ou pour dégrapper comme un boucher les pièces avant de finir le travail avec une pince plus fine afin d’économiser la durée de vie de cette dernière.
Ma pince principale est la classique Sharp Pointed Side Cutter de Tamiya. Cette pince est relativement onéreuse mais est robuste et offre une coupe de qualité. Mais dans la mesure où, même avec une très bonne pince, vous devrez de toute façon poncer après la coupe, n’importe quelle pince avec une tête fine fera l’affaire. C’est le cas de la pince Tsunoda ici présente, j’ai également pu utiliser la Baby Nipper de Mineshima qui pour 5€ fait parfaitement le taff quand on débute.
Dans mon set de pince j’ai également une pince un peu plus « costaud », la Redman3 qui permet la découpe de plastique au-delà de 3mm ainsi que de fines tiges de métal. Pas indispensable, mais ça peut être utile pour du gros oeuvre ou pour dégrapper comme un boucher les pièces avant de finir le travail avec une pince plus fine afin d’économiser la durée de vie de cette dernière.
Les pinces coupante simple lame (single edge)
Depuis le succès de la célèbre pince God Hand, les pinces simple lame sont à la mode. Leur particularité est qu’un seul côté de la pince est coupant, l’autre sert d’enclume. Cela permet une coupe plus nette que les pinces classiques. Très fines et aiguisées, elles coupent comme dans du beurre. Par contre elles sont extrêmement fragiles et nécessitent d’être utilisées avec la plus grande précaution. Malgré mon attention, j’ai réussi à casser l’excellente pince SGOT ! de Doyusha et ma femme le HG Fine Nipper de Wave…
Honnêtement vu le prix prohibitif de ce type d’outil, je ne le recommande que pour ceux qui montent du gunpla en no paint. Car pour ceux qui peignent, d’aussi grande qualité que soit la lame, il restera toujours un minimum de matière qu’il faudra de toute façon poncer. Donc inutile de mettre 40 balles dans une pince fragile.
Un conseil toutefois si vous optez pour ce type de pince : dégrappez les pièces avec une pince classique avant de venir retirer les ergots à raz de la pièce avec la pince simple lame. Cela ramènera les risques de casse à quasiment zéro.
Honnêtement vu le prix prohibitif de ce type d’outil, je ne le recommande que pour ceux qui montent du gunpla en no paint. Car pour ceux qui peignent, d’aussi grande qualité que soit la lame, il restera toujours un minimum de matière qu’il faudra de toute façon poncer. Donc inutile de mettre 40 balles dans une pince fragile.
Un conseil toutefois si vous optez pour ce type de pince : dégrappez les pièces avec une pince classique avant de venir retirer les ergots à raz de la pièce avec la pince simple lame. Cela ramènera les risques de casse à quasiment zéro.
La pince pour tige métallique
Voici un type de pince à usage très spécifique puisqu’elle est destinée à la découpe des tiges de métal, notamment en laiton, jusqu’à 2 ou 3mm selon le métal. Si vous faites du custom ou des garage kits qui nécessitent de tiger les pièces par exemple, voilà un outil qui va vous changer la vie en permettant d’obtenir des coupes faciles et propres.
L’Universal cutter
Voilà une pince que j’ai achetée en pensant que c’était un simple gadget et qui s’est avérée être un de mes outils de scratch favori. Il s’agit d’une grosse pince, équipée d’une lame standard interchangeable de 6cm. Cette pince peu onéreuse est d'une efficacité redoutable pour découper des pièces en carte plastique pour peu que leur longueur soit inférieure à celle de la lame.
Je possède le HG Universal Cutter de Wave qui vient avec un petit accessoire permettant de découper en angle. Malheureusement cet accessoire n'est pas adapté à la découpe de carte plastique car il y a un jour sous le bras articulé, si bien que la carte plastique passe dessous, empéchant de bien la caller. Utilisable donc uniquement avec des pièces d'une épaisseur supérieure à 2mm.
Quoi qu'il en soit, voilà un outil chaudement recommandé si vous utilisez de la carte plastique pour vos scratchs et customs, ou pour découper n'importe quoi d'autre d'aillleurs.
Je possède le HG Universal Cutter de Wave qui vient avec un petit accessoire permettant de découper en angle. Malheureusement cet accessoire n'est pas adapté à la découpe de carte plastique car il y a un jour sous le bras articulé, si bien que la carte plastique passe dessous, empéchant de bien la caller. Utilisable donc uniquement avec des pièces d'une épaisseur supérieure à 2mm.
Quoi qu'il en soit, voilà un outil chaudement recommandé si vous utilisez de la carte plastique pour vos scratchs et customs, ou pour découper n'importe quoi d'autre d'aillleurs.
III. Les scies
Si à moment donné vous voulez vous lancer dans le scratch ou le custom de maquettes ou gunpla, vous aurez besoin de scies pour découper des grosses pièces. On en trouve de plusieurs sortes, les deux principales familles sont les suivantes.
Les scies de modélisme
Les scies de modélisme sont, comme leur nom l’indique, des scies de petites tailles, en tout cas par rapport à une « vraie » scie, destinées à la découpe du plastique. Si vous voulez charcuter vos kits pour les customiser, elles sont indispensables. On en trouve une grande variété, de différentes marques. J’en possède deux, une assez grosse qui était vendue avec son guide de coupe, et une plus fine. Idéales pour le gros œuvre, elles retirent tout de même une épaisseur assez importante de plastique lors de la découpe, il faut le savoir.
Les scies en photo-découpe
Pour un travail plus en précision, il existe des scies en photo-découpe, dont l’épaisseur est d’environ 0,15mm, ce qui permet une coupe fine retirant peu de matière par rapport à une scie de modélisme standard. Pour autant leur mordant est excellent. Elles sont proposées sous différentes formes selon les besoins, certaines pouvant se monter sur un porte lame. D’excellents outils à avoir pour le custom et le scratch, leur seul défaut étant leur fragilité : du fait de leur finesse elles peuvent facilement se tordre.
IV. Autres outils de découpe
Je termine cet articles avec 4 outils qui n'entrent pas dans les catégories précédentes.
Ciseau pour photodécoupe
Il s’agit d’une paire de ciseau robuste destinée à la découpe des fines plaques de métal en photodécoupe. Attention, cet outil ne sert pas à dégrapper les pièces en photodécoupe, ses lames sont trop grosses, mais à découper des plaques de détaillage telles que des grilles par exemple. Indispensable si vous utilisez ce genre de produit, parfaitement dispensable si ce n’est pas le cas.
Coupe-tube
Découper proprement un tube de plastique est parfois une affaire bien délicate. Ce petit outil vient alors à votre rescousse. Il suffit de coincer le tube entre les rouleaux et la lame circulaire et de le faire tourner pour obtenir une belle coupe. Voilà un outil qui n’est pas indispensable mais qui peut faciliter la vie ponctuellement.
Le Chopper II
Le Chopper II est un massicot assez réputé dans le milieu du maquettisme. Outil très robuste et efficace, équipé d'une lame de 4cm de long, il est toutefois assez onéreux (environ 60€) et ne sera rentabilisé que si vous en avez vraiment l’utilité. Le Chopper II vient avec deux équerres qui servent de butée pour la découpe des pièces avec la possibilité de choisir entre plusieurs angles différents.
Son usage le destine surtout à la découpe « à la chaînes » d’éléments de même taille, en plastique ou balsa par exemple, et ne dépassant pas une largeur de 4cm. Idéal quand vous avez de nombreuses pièces identiques à découper, par exemple pour un diorama. Sinon un simple cutter universel fera tout aussi bien l’affaire.
Petit conseil, sur mon modèle le tapis de découpe n'était pas parfaitement centré. J'ai donc tracé une ligne au feutre indélébile noir pour marquer l'endroit de coupe de la lame. Cela me permet de mesurer plus précisément les dimensions des pièces à couper.
Son usage le destine surtout à la découpe « à la chaînes » d’éléments de même taille, en plastique ou balsa par exemple, et ne dépassant pas une largeur de 4cm. Idéal quand vous avez de nombreuses pièces identiques à découper, par exemple pour un diorama. Sinon un simple cutter universel fera tout aussi bien l’affaire.
Petit conseil, sur mon modèle le tapis de découpe n'était pas parfaitement centré. J'ai donc tracé une ligne au feutre indélébile noir pour marquer l'endroit de coupe de la lame. Cela me permet de mesurer plus précisément les dimensions des pièces à couper.
Le tapis de découpe
Un incontournable du plan de travail du maquettiste, le tapis de découpe vous permettra de protéger votre bureau des coups de cutters intempestifs. Généralement quadrillé en mm comme ici, parfois avec des indicateurs d'angles, il s'avère extrement utile pour mesurer des pièces ou masques par exemple. Il est disponible dans de nombreux format (A4, A3, 45x60cm, 60x90cm...) et saura ainsi s'adapter à vos besoins. On en trouve à bon prix dans n'importe quel magasin de loisir créatif.
Voilà, j’ai fait le tour de mes outils de découpe. j’espère que cet article vous sera utile et je vous dis à bientôt pour la suite avec de nouveaux outils !