Et c’est parti pour un nouveau tuto no paint ! Cette fois-ci l’objectif est d'axer l'article sur l'utilisation des Gundam Marker, et plus particulièrement les Gundam Real Touch Marker, set 1 et set 2, mais pas seulement !. L'article se décomposera en plusieurs étape présentant chacune une étape de la réalisation d'un HGUC GM Type C, déjà présenté sur HF en Out of Box et en Review complète. Chaque étape de ce grand tutoriel est facultative selon votre désir de pousser plus ou moins loin le niveau de finition de votre modèle. Le présent article est consacré à la découpe et à la préparation des pièces. Suivront les retouches de couleurs puis le vieillissement du kit.
1. Le découpage des pièces
Commençons par un check-point sur le matériel. Pour une découpe propre des pièces de votre kit, l'outil INDISPENSABLE est une bonne pince coupante pour plastique. Mon modèle est une Tamiya Sharp Pointed Side Cutter, idéale pour les travaux précis. Vous aurez également besoin d'une lime fine plate et de papier abrasif de grain fins : #800 (ou #1000), #1500 et #2000.
J'ai déjà eu l'occasion à maintes reprises de vous présenter cette étape dans les précédents tutoriels (celui sur l'Exia notamment), mais rien ne vaut une petite piqûre de rappel.
Sur l'image 1 vous pouvez voir la pièce encore sur sa grappe. Par principe, il faut toujours laisser un morceau de grappe sur la pièce lorsqu'on la détache de la grappe. Cela évite de créer une torsion sur la pièce qui causerai une cassure en creux ou des marques de coupe particulièrement visibles. Cette opération est à réaliser avec une pince à plastique, outil indispensable à tout bon maquettiste (image 2).
Vous pouvez voir sur l'image 3 les bouts d'ergots restant sur la pièce. C'est une fois celle-ci détachée de sa grappe que l'on va couper les ergots bien à raz avec la pince (image 4). Vous pouvez vous arrêtez là, mais pour un résultat parfait il faut passer par l'étape du ponçage.
Sur l'image 1 vous pouvez voir la pièce encore sur sa grappe. Par principe, il faut toujours laisser un morceau de grappe sur la pièce lorsqu'on la détache de la grappe. Cela évite de créer une torsion sur la pièce qui causerai une cassure en creux ou des marques de coupe particulièrement visibles. Cette opération est à réaliser avec une pince à plastique, outil indispensable à tout bon maquettiste (image 2).
Vous pouvez voir sur l'image 3 les bouts d'ergots restant sur la pièce. C'est une fois celle-ci détachée de sa grappe que l'on va couper les ergots bien à raz avec la pince (image 4). Vous pouvez vous arrêtez là, mais pour un résultat parfait il faut passer par l'étape du ponçage.
En effet, même en coupant à raz avec la pince, il reste souvent une marque de coupure (image 5). Notez que les différentes couleurs de plastiques laissent des marques plus ou moins visibles. Le blanc laisse peu de traces alors que le bleu marque facilement, par exemple.
Pour faire disparaître au mieux la trace de coupure il faudra donc poncer celle-ci. On commence doucement avec une lime plate fine, pour faire disparaître l'excédent de plastique. Pour cette étape, poncez avec la lime légèrement inclinée pour ne poncer que l'excédent et attaquer aussi peu que possible la surface de la pièce (image 6).
Notez qu'il reste une marque de ponçage visible (image 7). On va donc lisser le travail avec un morceau de papier abrasif humidifié. Mouiller le papier abrasif adouci le ponçage et augmente la durée de vie du papier. On commence avec du grain #800 ou #1000 puis #1500 et enfin #2000 (image 8).
Pour faire disparaître au mieux la trace de coupure il faudra donc poncer celle-ci. On commence doucement avec une lime plate fine, pour faire disparaître l'excédent de plastique. Pour cette étape, poncez avec la lime légèrement inclinée pour ne poncer que l'excédent et attaquer aussi peu que possible la surface de la pièce (image 6).
Notez qu'il reste une marque de ponçage visible (image 7). On va donc lisser le travail avec un morceau de papier abrasif humidifié. Mouiller le papier abrasif adouci le ponçage et augmente la durée de vie du papier. On commence avec du grain #800 ou #1000 puis #1500 et enfin #2000 (image 8).
L'objectif est d'obtenir une surface parfaitement lisse pour faire disparaître au maximum le point de coupe. Il peut arriver qu'il reste des marques blanches sur celle-ci (image 9, oui je sais je suis tatillon !). Vous pouvez essayer de la faire disparaitre en la frottant avec l'ongle (image 10), souvent cette simple opération suffit. Au final vous pouvez constater que le point de coupe est beaucoup plus discret que ce qu'il l'était après coupe à la pince (image 11).
On procède ainsi pour l'ensemble des pièces tout en montant son modèle en suivant bien évidemment la notice de montage. Pour le GM présenté ici, vous pouvez suivre les différentes étapes du montage dans l'article Out of Box.
On procède ainsi pour l'ensemble des pièces tout en montant son modèle en suivant bien évidemment la notice de montage. Pour le GM présenté ici, vous pouvez suivre les différentes étapes du montage dans l'article Out of Box.
2. Le traitement des lignes de jointure
Les modèles actuels de Bandai sont généralement très bien étudiés pour limiter au maximum les séparations de pièces disgracieuses. En général cela consiste pour les ingénieurs de Bandai à ce que la coupe de la pièce suive les panel lines. Hélas ce n'est pas toujours le cas, et il faut alors coller et poncer les pièces concernées pour faire disparaître les lignes de jointure. Cette étape améliore considérablement le rendu d'un kit.
Pour cette opération, vous aurez besoin de colle à maquette, la Tamiya Extra Thin Cement est parfaite pour cela : il s'agit d'une colle liquide qui s'applique avec le pinceau du bouchon et au séchage assez rapide comparé aux autres colles du marché. Ainsi que la lime et les papiers abrasifs.
Pour cette opération, vous aurez besoin de colle à maquette, la Tamiya Extra Thin Cement est parfaite pour cela : il s'agit d'une colle liquide qui s'applique avec le pinceau du bouchon et au séchage assez rapide comparé aux autres colles du marché. Ainsi que la lime et les papiers abrasifs.
L'avant bras du GM Kai est l'exemple parfait de la ligne de jointure disgracieuse à faire disparaître. Vu que l'on travaille en no paint, on peut procéder à l'assemblage direct des pièces. Ainsi l'avant bras est monté avec le coude.
La technique est simple : elle consiste à souder la pièce à la colle pour plastique puis à poncer la jointure. On commence par assembler les pièces de manière à laisser un fin écart entre les deux parties à coller, de l'ordre de la lame d'un cutter (image 12), et l'on applique la colle au pinceau dans l'interstice, idéalement en deux passages pour bien faire agir (image 13).
Puis l'on sert la pièce. Dans le meilleur des cas un boudin de plastique se forme (image 14). Si la pièce colle mal, n'hésitez pas à repasser un petit coup de colle (image 15).
La technique est simple : elle consiste à souder la pièce à la colle pour plastique puis à poncer la jointure. On commence par assembler les pièces de manière à laisser un fin écart entre les deux parties à coller, de l'ordre de la lame d'un cutter (image 12), et l'on applique la colle au pinceau dans l'interstice, idéalement en deux passages pour bien faire agir (image 13).
Puis l'on sert la pièce. Dans le meilleur des cas un boudin de plastique se forme (image 14). Si la pièce colle mal, n'hésitez pas à repasser un petit coup de colle (image 15).
Lorsque la colle a séché (généralement quelques heures), on va poncer la pièce. D'abord à la lime, sur toute la face de la pièce (image 16). Si vous avez pu former un boudin, le ponçage sera rapide et propre (image 17).
On lisse ensuite la face avec du papier abrasif humide, comme pour les ergots : #800, #1500 et enfin #2000 (image 18). Il est important que la face soit parfaitement lisse, sans micro rayure pour avoir un rendu optimum au final (image 19).
On lisse ensuite la face avec du papier abrasif humide, comme pour les ergots : #800, #1500 et enfin #2000 (image 18). Il est important que la face soit parfaitement lisse, sans micro rayure pour avoir un rendu optimum au final (image 19).
Autre exemple avec la pièce interne de l'épaule. Vous voyez qu'ici le boudin de plastique ne s'est pas formé (image 20). Dans ce cas, il faut poncer la pièce de manière à tout mettre à niveau et avoir une face parfaitement plate. Mêmes opérations que précédemment (images 21 à 24). Notez que le gris marque plus que le blanc qui avait un rendu final meilleur.
Voilà pour le principe de base, je vais à présent vous présenter les différentes pièces à coller sur le GM Kai, pour vous donner une idée générale du travail à effectuer.
Image 25 : le buste. Seule ligne à poncer : sur le dessus de la pièce. le bleu marquant fortement, il faut être plus minutieux lors du lissage, surtout dans les zones à relief comme ici au niveau du col.
Image 26 : l'articulation du pied.
Image 27 : l'articulation du genou
Image 28 : la jambe. Les zones en rouges sont celles à coller et poncer. La moitié de la ligne de jointure suit en effet une panel line. Notez la ligne de jointure sous le genoux, entre deux petits détails. Je l'ai collée pour limiter sa visibilité, mais sans chercher à la poncer car les détails auraient été abimés.
Image 25 : le buste. Seule ligne à poncer : sur le dessus de la pièce. le bleu marquant fortement, il faut être plus minutieux lors du lissage, surtout dans les zones à relief comme ici au niveau du col.
Image 26 : l'articulation du pied.
Image 27 : l'articulation du genou
Image 28 : la jambe. Les zones en rouges sont celles à coller et poncer. La moitié de la ligne de jointure suit en effet une panel line. Notez la ligne de jointure sous le genoux, entre deux petits détails. Je l'ai collée pour limiter sa visibilité, mais sans chercher à la poncer car les détails auraient été abimés.
Image 29 : la tête. Il faudra éviter de coller le long du cercle qui forme les oreilles pour éviter la formation d'un boudin disgracieux à cet endroit. Il y a également un détail en creux à éviter au niveau de la crête.
Image 30 : lorsque les pièces ne tiennent pas seules pour l'étape du collage, il peut être utile d'utiliser des pinces pour les maintenir bien serrées. Petite astuce : appliquez du ruban adhésif de masquage sur la pince pour éviter que le métal n'abime la maquette ! Un exemple ici avec la tête du GM.
Image 31 : l'épaule. Une fois la pièce interne poncée (image 24), j'ai monté dessus l'armure de l'épaule. Notez que la coupe suis au mieux les lignes naturelles de l'épaulette, réduisant grandement la zone à coller et poncer.
Image 32 : la protection de cheville. Comme pour l'épaulette, cette pièce est assemblée aprés préparation de la pièce d'articulation (image 26).
Image 30 : lorsque les pièces ne tiennent pas seules pour l'étape du collage, il peut être utile d'utiliser des pinces pour les maintenir bien serrées. Petite astuce : appliquez du ruban adhésif de masquage sur la pince pour éviter que le métal n'abime la maquette ! Un exemple ici avec la tête du GM.
Image 31 : l'épaule. Une fois la pièce interne poncée (image 24), j'ai monté dessus l'armure de l'épaule. Notez que la coupe suis au mieux les lignes naturelles de l'épaulette, réduisant grandement la zone à coller et poncer.
Image 32 : la protection de cheville. Comme pour l'épaulette, cette pièce est assemblée aprés préparation de la pièce d'articulation (image 26).
Je termine par une astuce classique sur les gunplas : les deux pans de jupe avant sont généralement moulés en une seule pièce, les rendant solidaires (image 33). Un simple coup de cutter au milieu permettra de les rendre mobiles indépendamment (image 34) :)
Et voilà le travail ! Vous pouvez comparer le résultat avec la version en photo dans la review qui elle n'a aucun traitement de jointure. C'est déjà plus convainquant !
3. Nettoyage du kit
Dernière étape avant peinture : nettoyer la maquette. Rien de plus simple : un bain d'eau savonneuse, du liquide vaisselle fera l'affaire(image 35 en haut) et avec une brosse à dent on nettoie chaque pièce (image 36) avant de rincer et de laisser sécher (image 35 en bas). Cela permet de bien nettoyer les résidus de ponçage et de retirer la pellicule graisseuse du kit afin de préparer au mieux les retouches de peinture à venir.
Retrouvez la suite de ce tutoriel, consacrée aux retouches de peinture au Gundam Real Touch Marker et à la peinture Citadel !