Les jeux : la saga Darius
Bien que moins connu que R-Type et Gradius, la série des Darius, développée par la célèbre firme Taito, fait partie des monuments vidéo-ludiques qui auront marqué l'histoire des shooting games (STG). La saga comprend 5 opus majeurs sortis en arcade et déclinés sur console : Darius, Darius 2, Darius Gaiden-Silver Hawk, G-Darius et Darius Burst, ainsi que 2 titres secondaires exclusifs à la SNES de Nintendo : Darius Twin et Darius Force.
Le premier opus est donc sorti en 1986 en arcade, soit 1 an après Gradius, et marque l'entrée des shoot them up dans l'ère moderne. En effet Darius propose un gameplay nerveux, à une époque où les STG sont encore trop souvent poussifs, et surtout introduit le système d'upgrade de l'armement devenu un classique du genre. Mais c'est loin d'être la seule innovation de Darius, car le cabinet d'arcade original proposait un jeu sur pas moins de 3 écrans ! C'est ce que l'on appelle du shoot horizontal !
Le premier opus est donc sorti en 1986 en arcade, soit 1 an après Gradius, et marque l'entrée des shoot them up dans l'ère moderne. En effet Darius propose un gameplay nerveux, à une époque où les STG sont encore trop souvent poussifs, et surtout introduit le système d'upgrade de l'armement devenu un classique du genre. Mais c'est loin d'être la seule innovation de Darius, car le cabinet d'arcade original proposait un jeu sur pas moins de 3 écrans ! C'est ce que l'on appelle du shoot horizontal !
Autre particularité, et véritable marque de fabrique de la saga : son univers très particulier : les ennemis ne sont autre que des poissons, crustacés et autres fruits de mer mécaniques extraterrestres, si si ! Passé la surprise, il faut reconnaître que le mecha design est inspiré, et les boss de Darius, que l'on retrouve régulièrement dans les différents opus de la saga, demeurent des anthologies du shmup.
Côté gameplay, le Silver Hawk, le vaisseau piloté par le joueur, dispose de 2 armes : tir frontal et missile, et d'un bouclier, que l'on améliore en récoltant des bonus : rouge pour le tir, vert pour les missiles, bleu pour le bouclier. Perdez votre équipement en mourant et vous pouvez signer la fin de la partie à une époque où les STG ont une difficulté véritablement punitive !
Enfin, dernière spécificité, Darius proposait à chaque fin de niveau le choix du level suivant, ce qui apportait une grande liberté et de la variété dans le déroulé du jeu.
Côté gameplay, le Silver Hawk, le vaisseau piloté par le joueur, dispose de 2 armes : tir frontal et missile, et d'un bouclier, que l'on améliore en récoltant des bonus : rouge pour le tir, vert pour les missiles, bleu pour le bouclier. Perdez votre équipement en mourant et vous pouvez signer la fin de la partie à une époque où les STG ont une difficulté véritablement punitive !
Enfin, dernière spécificité, Darius proposait à chaque fin de niveau le choix du level suivant, ce qui apportait une grande liberté et de la variété dans le déroulé du jeu.
Bestiaire mécanico-marin, système d'upgrade et choix du chemin, autant de caractéristiques que l'on retrouvera dans tous les opus suivants.
Ainsi en 1989 sort sa suite toujours en arcade, Darius II, qui conserve la patte de son prédécesseur et surtout le fameux gameplay sur 3 écrans. Adapté sur différentes consoles, la version Saturn, sortie en 1996, proposera un système de zoom permettant d'afficher le jeu soit en 12/3 pour la totalité de l'espace, soit zoomé sur l'action en 4/3.
Ainsi en 1989 sort sa suite toujours en arcade, Darius II, qui conserve la patte de son prédécesseur et surtout le fameux gameplay sur 3 écrans. Adapté sur différentes consoles, la version Saturn, sortie en 1996, proposera un système de zoom permettant d'afficher le jeu soit en 12/3 pour la totalité de l'espace, soit zoomé sur l'action en 4/3.
En 1994, c'est Darius Gaiden – Silver Hawk qui voit le jour toujours en arcade, peut-être la version la plus marquante de la saga. Si on revient à un jeu sur un seul écran, la direction artistique du jeu est complètement hallucinatoire avec un choix de palette de couleurs et des effets spéciaux dignes d'un trip sous LSD.
L'excellente BO, signée Zuntata comme tous les titres Taito, est dans le ton avec notamment le psychédélique Visionnerz. Côté gameplay, le jeu offre la possibilité de capturer les mid-boss pour les retourner contre vos ennemis. La version Saturn du jeu est sans doute la meilleure. Vous pourrez également trouver Darius Gaiden sur la compil Taito Legends 2 sur PS2, mais l'émulation est hélas assez lente et ne rend pas le dynamisme de l'original (mais du coup c'est plus facile !).
L'excellente BO, signée Zuntata comme tous les titres Taito, est dans le ton avec notamment le psychédélique Visionnerz. Côté gameplay, le jeu offre la possibilité de capturer les mid-boss pour les retourner contre vos ennemis. La version Saturn du jeu est sans doute la meilleure. Vous pourrez également trouver Darius Gaiden sur la compil Taito Legends 2 sur PS2, mais l'émulation est hélas assez lente et ne rend pas le dynamisme de l'original (mais du coup c'est plus facile !).
C'est en 1997 que la saga Darius fait son entrée dans l'ère de la 3D avec G-Darius en arcade. Bien que la 3D n'ai pas très bien vieilli visuellement (on est en plein dans l'ère des 32bits), le jeu demeure excellent grâce à une mise en scène dynamique et un gameplay toujours très péchu. De plus il vous est possible cette fois de capturer tous les ennemis, à l'exception des boss de fin de level biensûr, c'est là une des clés du gameplay car outre s'en servir d'acolyte, ils peuvent être transformés en smart bomb ou en laser destructeur. Disponible lui aussi sur la compil Taito Legends 2 sur PS2, il s'agit cette fois de la meilleure adaptation de la borne d'arcade, au point même d'en supprimer les ralentissements originaux (ce qui rend aussi le jeu plus dur!).
Enfin, dernier avatar de la série, Darius Burst sort sur la PSP de Sony en 2009 (uniquement au japon), en proposant tout ce qui a fait le succès de ses prédécesseurs, avec des graphismes 3D léchés. Le jeu s'avère toutefois plus court que les précédents, mais vous propose de choisir entre 3 versions du Silver Hawk : Legends, Next et The Origin. Il développe également l'utilisation d'un laser, introduite par G-Darius, avec le Burst mode dont le jeu tire son nom.
Darius Burst est adapté en arcade en 2010 sous le titre Darius Burst Another Chronicle. Le jeu renoue alors avec la tradition des 3 écrans en proposant un écran extra large, l'espace de jeu ayant été augmenté par rapport à la version PSP.
L'imposante borne d'arcade de Darius Burst - Another Chronicle
La maquette : Legend Silver Hawk Burst 1/60 de PLUM
C'est en septembre 2010 que sort le Legend Silver Hawk Burst 1/60, 2nd entrée dans la gamme Shooting Game Fighters du fabriquant PLUM, après le Silpheed, au prix de 4500 JPY. Il s'agit d'un petit kit de 18cm de long pour 11cm d'envergure, composé de « seulement » 69 pièces, plus 4 pour le socle fourni, moulées en couleur. Petit par la taille mais grand par la qualité, PLUM confirme les bonnes impressions que j'avais eu avec le Silpheed en proposant ici un kit superbement conçu. Facile à monter, ne nécessitant pas de masquage pour la peinture et très peu de masticage pour les jointures, c'est un vrai plaisir de l'assembler. D'autant que la notice est très lisible et agrémentée de belles photos.
Côté design, le Silver Hawk est assez particulier et pourrait ne pas plaire à tout le monde. Bien que fan de la saga vidéo-ludique Darius, je ne suis pas un inconditionnel du Silver Hawk. Mais il faut reconnaître qu'en kit il a de la gueule ! Il faut savoir par ailleurs que la version de PLUM correspond au Legend Silver Hawk de Darius Burst, designé par... Kanetake Ebikawa, le mecha designer principal de Gundam 00 ! Cette version est un lifting réussi d'un design qui a plus de 20 ans, et demeure très proche des versions précédentes du Silver Hawk.
La qualité du moulage est également au rendez-vous avec un plastique de grande qualité et des pièces qui s'assemblent à merveille. Pour faciliter sa réalisation je vous conseille d'agrandir très légèrement les trous d'emboitement avec un foret pour pouvoir monter / démonter aisément les pièces, ce qui est toujours très utile pour appréhender un kit. Il n'y aura plus qu'à coller les pièces lors du montage final pour assurer leur maintient. Gros point fort du kit, comme pour le Silpheed, son niveau de détail est excellent, décidément PLUM nous régale avec ses kits STG ! Le kit peut être présenté en vol sur son socle, ou avec le train d'atterrissage sorti. On regrettera simplement l'absence de marquages.
A noter enfin que PLUM a sorti en janvier 2011 le Burst parts, équipement offensif correspondant au laser du jeu Darius Burst, vendu séparément (pour 1900 JPY) et en SET avec le Silver Hawk (6200 JPY), ainsi qu'une version bleue (2P) du Legend Silver Hawk en juin 2011.
A noter enfin que PLUM a sorti en janvier 2011 le Burst parts, équipement offensif correspondant au laser du jeu Darius Burst, vendu séparément (pour 1900 JPY) et en SET avec le Silver Hawk (6200 JPY), ainsi qu'une version bleue (2P) du Legend Silver Hawk en juin 2011.
La réalisation du kit
Après des kits STG plutôt crado, j'ai opté cette fois pour un rendu propre à base de preshading pour les ombrages et de drybrush
pour des effets de lumière. Le kit étant très bien conçu, j'ai commencé par coller les pièces formant des blocs couleurs unis afin de peindre ensemble les pièces de même couleur. En vue du preshading, j'ai appliqué une sous-couche de Mr Surfacer 1000 préalablement foncée en y ajoutant du noir acrylique, l'idée étant de m'en servir comme couleur intermédiaire de mon preshading.
Une fois la sous-couche appliquée, j'ai assemblé les pièces en grands ensembles pour travailler les ombrages (rappelez-vous que j'ai préalablement travaillé les picots d'emboitement pour pouvoir monter /démonter aisément les pièces). J'ai donc commencé par dessiner les ombrages sur les contours des pièces et les panels lines. Pour cela j'ai utilisé du noir très dilué pour obtenir un dégradé fin, sans grain, vaporisé à l'aéro en basse pression (0,8 bar) avec une buse de 0,2mm. En effet, plus la peinture est diluée, plus elle doit être vaporisée en basse pression, et plus fin est le résultat.
Selon la même méthode j'ai procédé aux éclaircissement sur l'intérieur des panneaux avec du blanc. En travaillant en 3 couleurs (blanc, gris, noir), j'obtiens ainsi un dégradé subtil au contraste marqué pour accentuer l'effet de lumière.
L'utilisation de peinture très diluée en basse pression n'est pas facile car si l'on vaporise trop fort on provoque rapidement des coulures. Il est donc nécessaire de s'entrainer avant !
L'utilisation de peinture très diluée en basse pression n'est pas facile car si l'on vaporise trop fort on provoque rapidement des coulures. Il est donc nécessaire de s'entrainer avant !
J'ai ensuite démonté les pièces pour appliquer les couleurs finales du kit : gris clair et rouge pour la carlingue, gris foncé pour les pièces mécaniques, en peinture acrylique. Je les ai travaillées en voiles légers dilués pour conserver toute la finesse et le contraste du preshading. Le réacteur a quant à lui été peint en Mr Color Super Metallic Iron sur base noire brillante.
Après avoir terminé les couleurs principales, j'ai peint les bandes rouges des canons à l'aide de caches en masking tape ainsi que les détails au pinceau, tels que les sorties des réacteurs. Une fois la peinture terminée, je l'ai protégée avec 2 couches de vernis brillant, en l'occurrence du Klir vaporisé à l'aérographe, en vue de préparer la pose des décals.
Pour les marquages j'ai essentiellement utilisé des Gundam Decals pour MG Unicorn Gundam et MG V Gundam. J'ai également apposé deux discrets aigles issus d'une planche de F16 1/144 pour rappeler le nom de l'appareil. J'ai ensuite repassé 2 couches de Klir pour bien les protéger et les fondre au mieux avec la peinture. J'ai également appliqué du klir au pinceau sur la verrière afin d'accentuer son brillant.
J'ai enfin travaillé les effets à la peinture enamel. D'abord en soulignant les panel lines
avec un jus
d'enamel noir dilué à l'essence F. L'enamel réagit très bien sur le klir, c'est un vrai régal à appliquer et à nettoyer à l'essence F en cas de boulette ! J'ai enfin procédé à un drybrush propre des arrêtes pour souligner les détails par un effet de lumière : enamel blanc sur les parties gris clair et rouges, gris très clair sur les parties gris foncées.
La technique est très simple : on prend un peu de peinture avec un pinceau que l'on essuie bien avec un chiffon, puis l'on surligne les angles de manière parallèle, afin d'avoir un effet propre sans bavure. Au besoin on nettoie à l'essence F et c'est reparti !